TarteCatin

Punkettes pas trop Girly

Dimanche 7 février 2010 à 22:30

Rapportage

 

Vendredi 5 Février, Salon squatte les rues de Montpellier.

 

 

 

 

Etant une fille adorable (et parce que ça me manquait un peu) j’ai accepté d’héberger (chez papa/maman) Lunch et The Cheerleaders. Ultra motiv-( hééé si on mélange les lettres ça fait Ultra Vomit)-ée, je descends du trou du cul de la Lozère pour aller à la gare de Montpellier chercher un musicos. Signe distinctif : guitare et gros sac bleu ! Mais d’abord il fallait que je traverse les tonnes de bouchons, mais ça ne m’énervait absolument pas, j’étais en train de profiter de Joining the Circus.

 

A la gare, on s’apercevra vite que mon signe distinctif (une paire de collant bleu électrique) était bien plus efficace que celui de Thomas.

 

Un « Joyeux Anniversaire » et un  a/r vers le parking glauque plus tard, nous voilà devant l’Up & Down (lofteur move around oh oh oh).  On attend, on clope, on rigole, les voitures arrivent, on décharge, on descend, je remonte, je fume, je parle, je descends les Cheerleaders ont commencé.

 

Adrien, Matthieu, Jérémy et Thomas, respectivement le chanteur, le batteur, le bassiste et le guitariste. Certains après le concert diront que ça manquait de tierce, mais mon oreille n’est pas assez musicienne pour qu’elle saigne. Au contraire, mes oreilles sont en émoi (au moins !) et mes yeux aussi. Non pas qu’ils soient beaux gosses et tout (j’ai passé l’âge), mais parce que malgré la présence d’un Will relativement mouvementé devant moi  (je suis un modèle réduit, si je ne suis pas aux premières loges je ne vois strictement rien, ndla) j’ai pu voir qu’ils s’amusent, qu’ils sont contents d’être là  et bordel de bite, qu’est-ce qu’ils ont la classe !

 

Pause clope, on console le batteur d’UFO’S parce que celui des Cheerleaders est un peu plus doué que lui, on pique de gorgées de Bière (oui avec un B majuscule, parce qu’elle était bonne) à Pierre. Il fait trop froid et Lunch commence.

 

Je me colle sur la gauche, tout devant, cette fois, personne ne viendra gâcher mon plaisir. Ils sont trois, simple et efficace. Du punk français comme je l’aime et oh, joie, une chanson me dit vaguement quelque chose, mais oui, c’est le tube « Comme un jeu vidéo ». Les copains sont devant, ils soutiennent, ils hurlent et… TWISTENT ! Ouais, en fait je trouvais ça cool parce que premièrement  ça twistait bien et que deuxièmement l’association qui organisait ce chouette concert s’appelle Twist&Lose. Hin hin. Je tiens quand même à remercier Wil (chanteur/guitariste de Lunch) et à celui qui twistait (oui parce qu’il n’y en avait qu’un !) pour ces merveilleuses répliques : « On m’a dit qu’il y avait un accueil bière et suçage de bite dans les toilettes, je suis déçu.  –Mais qui a bien pu dire ça ? * insérez un regard en ma direction* » Eux aussi on la patate, gesticulent dans tous les sens et ça transpire (cœur), le bassiste (qui est aussi le guitariste de The Cheerleaders) se permet même de frotter son instrument contre un peu tout  ce qui bouge dans le public. Je me retourne de temps en temps pour voir la tête de Pesu et… il sourit!  J’observe Antho (le batteur qui joue aussi dans Real Threat) un seul mot me vient en tête : « Rock’N’Roll ! ». La casquette s’est barrée, la veste et le t-shirt aussi, ça tape (comme on l’a dit bien après le concert) en y mettant tout son énergie, comme si sa vie en dépendait.

 

Alors, peut-être que je suis trop bon public, mais ce concert là était deux découvertes et deux très belles découvertes !

 

 

 

Non, mais, ça ne c’est pas fini ainsi, bien au contraire. Ca ne faisait même que commencer !

 

Ils remballent le matos pendant que je refais le monde avec Pierre. Un gros merci et un au revoir (et à bientôt) à Antho. S’en suit un gros souci de communication au niveau du « on se retrouve à tel endroit », je largue Merem et Pierre. Je me retrouve avec deux voitures immatriculées 13 au cul. 

 

Début de l’after que je n’ai pas envie de partager en détails mais ce que je dois retenir c’est :

 

-ma maman est très rock’n’roll (et je l’aime)

 

-je bois plus que certains punks

 

-je ne devrais jamais plus changer mon avatar facebook quand je suis bourrée

 

-je ne devrais jamais plus enregistrer des versions acoustiques de chansons alors que les musiciens sont bourrés, parce que le lendemain on se rend compte que ce n’était pas si bien joué que ça, en fait.

 

-Silence Song en acoustique est quand même chouette en fait

 

-le temps passe trop vite

 

-partir à Bordeaux pour les revoir en concert sur un coup de tête (alors que j’ai la gueule de bois et pas dormi) ça m’amuse. En plus j’ai pris une basse en otage.
 

 

La suite demain, je suis pas encore arrivée à Bordeaux là.


 

Pour écouter/contacter/admirer les groupes : The Cheerleaders & Lunch.
On oublie pas la super asso
Twist & Lose (parce que j'ai trouvé le nom de  l'asso) et l'Up & Down (:

Mercredi 15 juillet 2009 à 13:53

J'aurais du vous raconter l'aprem wok'n'wol à Pezenas, mais j'avais trop la tête dans le cul pour écrire. Le temps a passé, de l'eau à couler sous les ponts depuis. Et une vidéo est apparue. Je crois que ça se passe de blabla.


pretty johnny aprèsmRock Pézénas 28 juin2009

Mardi 14 juillet 2009 à 11:53

 
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Ca sera bref. Il se pourrait bien que tous les billets parlant de musique soient courts. Je ne sais pas comment font les gens pour débiter autant autour des groupes. Comment décrire du son par des mots ? Je ne sais pas faire, bien trop compliqué pour une catin.
Sortez vos mouchoirs, cet article est méga-über-trop symbolique. Ce groupe m'a permis de me lier d'amitié avec Sally (vous pouvez prendre une pause pour vous moucher). Justin(e), comme le titre l'indique. Le -e entre parenthèses c'est juste (in) pour faire chier les gens.
Ce groupe originaire de Nantes chante en français donc. Les paroles sont remplies de second degré, de cynisme et de sarcasme, tout comme on aime. Les riffs de gratte restent avec délectation (au moins!) dans un petit coin de notre cerveau. Et à chaque écoute de la moindre de leur chanson, je pense avoir un léger orgasme. Notons que le bassiste (sur la photo by Sally) fait également parti des Ultra Vomit, oui Madame.
 
 TOP3 Justinien (d'après les oreilles d'ML) : Justice mon cul, Régulièrement Popcorn, Festen.
TOP3 Justinien (d'après les oreilles de Sally) : Alizée, Alicia, De l'indirect et des mots d'ordres, Infaillible,128,30 Milliards de Pervers (Oui je sais ça fait pas trois mais c'est impossible de choisir trois chansons de Justin(e) vous comprennez, hein?

Myspace est ton ami

Jeudi 9 juillet 2009 à 17:26



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Le premier article devait être un sujet maîtrisé. Plus le temps passe et plus je me rends compte que, mis à part le punk français actuel, je m’y connais vraiment pas. Ca serait donc du suicide d’écrire du vent sur un groupe dont j’ai entendu deux ou trois morceaux. Je me suis posée devant mon bout de papier et j’ai réfléchi deux secondes. Il m’a pas fallut plus de temps.
 
 
Je maîtrise les groupies ! Je connais tellement bien leur comportement que j’aurais pu continuer mes études de psychologie pour écrire une thèse sur ce phénomène.
 
 
Je ne parlerai pas de celles qui mouillent devant Tokio Hotel et BB Brunes. Quoi que, maintenant qu’ils sont morts je me demande ce qu’elles peuvent écouter (si elles sont encore en vie, bien sûr), enfin bref. Celles que j’aime, ce sont celles qu’on peut voir devant la scène un peu sur le côté gauche pendant les concerts . Comme toutes celles là je ne pense pas être une groupie, parce que principalement je ne suce pas de bites dans les loges mais aussi parce que. Euh. Bah non en fait, c’est tout.
 
 
Les temps changent, le punk rock change, nos minettes enragées changent aussi. Le temps de la Pamela Des Barres est révolu. Plus aucune groupie n’est assez fun pour qu’elle devienne une sorte de rituel de tournée. La groupie est de plus en plus jeune, la groupie est crade et on lui crache dessus. Et le pire de tout, la groupie ne baise plus, même avec capote.
 
 
Pour faciliter la tâche à ceux et à celles (surtout à celles) qui rêve de faire partie de ce joyeux univers, j’ai découpé le processus de groupitisation en 5 étapes :
 
 
 
 
 
Etape 1 : Choisir le groupe.
 
 
Il faut qu’ils aient entre 16 et 19 ans d’âge moyen. Au dessus de ce chiffre, les zicos ont déjà commencé à balancer des saloperies sur les groupies et sont souvent déjà maqués.
 
 
Etape 2 : Apprendre les paroles.
 
 
Devenir une groupie à notre époque est très simple car, grâce au web 2.0 et notre super ami « myspace » les artistes sont presque accessibles. Mais ne brûlons pas les étapes. Il s’agit ici de se rendre sur leur page et d’apprendre les paroles (le chanteur sera content). Cette étape risque d’être longue et ennuyeuse, surtout si vos nouveaux chouchous sont musicalement des brêles. Courage, vous serez vite récompensées.
 
 
Etape 3 : Les voir en concert.
Et oui, c’est notre terrain de foot à nous. C’est ici qu’on agit. Les vêtements sont d’une importance capitale, enfilez un t-shirt du groupe qui figure en premier dans le top friends du myspace de vos idoles, mais il est hors de question de mettre un t-shirt d’un groupe qui passe, il paraît que ça se fait pas dans le punk rock (c’est comme prêtez son ampli). Une fois prêt(e) lors du concert : Souriez, prenez des photos, rigolez aux blagues débiles que le bassiste peut faire parce que le gratteux n’est pas accordé, tapez dans vos mains, criez (mais pas trop fort) des « ouuuh » après leurs morceaux . Oui, même si musicalement c’est toujours à chier. Ce qui risque d’être le cas vu leur âge et leur manque d’expérience.
 
 
Etape 4 : Créer le contact.
 
 
Cette étape est facultative. En effet, il s’agit ici de ne pas s’enfuir à la fin du concert, mais rester pour féliciter ces artistes. Et pourquoi pas payer une bière au premier qui vous tombe sous la main.
 
 
Etape 5 : Garder le contact.
 
 
Merci Myspace (une nouvelle fois). Cette étape permet de garder le contact créé en concert, ou le créer si vous manquez de confiance en vous. Faites amis/amis, et c/c ce message « Salut, j’étais à votre concert hier soir, j’ai pris une grosse claque, j’aime beaucoup ce que vous faites ! C’est quand votre prochain concert, j’ai hâte de vous voir ! »
 
 
 
 
 
Et voilà, il suffit de vous rendre au prochain concert pour être placé(e) dans la catégorie « Groupie ». Pour faciliter votre insertion dans ce monde merveilleux, n’hésitez pas à vous portez bénévole dans des associations qui organisent des concerts près de chez vous, squattez les commentaires de vos chouchous. Vous serez vu(e) plein de fois et donc plus populaire !
 
 
Ceci dit, ne vous fiez pas à ce que peuvent dire les musiciens, ils adorent avoir des groupies. La groupie représente un peu leur popularité. Bon bien sur quand la moyenne d'âge de vos groupies est de 16 ans alors que vous en avez 23, c'est un peu la lose. Mais bon. De plus une simple fan peut être facilement considérée comme une groupie. Il suffit d’avoir un vagin.
De la fan à la groupie, il n’y a qu’une galoche.
 

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