TarteCatin

Punkettes pas trop Girly

Lundi 7 juin 2010 à 16:38

http://c4.ac-images.myspacecdn.com/images02/102/l_149be0dea7b742ed9c5a6e6afd0acd5b.jpg

Ca fait une semaine que j'ai reçu leur EP, ça fait une semaine que j'écoute leur CD en boucle dès que je monte dans ma voiture (et des fois il tourne dans mon ordinateur). Mais pas le vendredi soir, parce que le vendredi c'est Guillaume Circus.

Cette chronique sera placée sous le signe du glamour. Tout comme leur galette
...

C'est avec leur première Ejaculation Précoce qu'ils ont percé l'hymen de mes CD envoyés pour chroniquer.
(EP ne veut pas dire Extended Play mais Ejaculation Précoce. C'est annoncé dès le début.) Et dès le début j'ai eu envie de me rouler dans leur foutre tellement c'était jouissif. Lazy Bastards c'est tout ce qu'on peut attendre d'un groupe de punk rock. C'est nerveux, c'est crade (positivement hein). Comme me l'avait promis Seb dans son petit mot il y a des "OH OH OH" qui font que ça me plait.
On peut dire que cette semence rapide demande une certaine capacité à comprendre le brayage. J'ai même envie de dire qu'il faut être "initié" pour se la prendre en pleine gueule. Parce que oui, une fois les paroles encaissées dans le cerveau, on en a partout sur le visage. Ouais critiquer la société de consommation et les condés c'est facile, mais eux, ils le font bien. Aussi, une certaine culture générale vous sera nécessaire.
Allez, je vous aide : Harry Roselmack est un journaliste black qui passe à la télé (surtout sur TF1) et être misanthrope veut dire qu'on aime pas les gens. De rien.
J'ai vraiment eu un gros coup de coeur.. euh de bite (il faut rester dans le glamour) pour tout l'EP, je peux pas dire "oh je préfère celle là". Non, Lazy Bastards c'est un gros cochon. Parce que tout est bon dans le cochon. Y a des gros mots, pas de censure, et putain, ça c'est bon. Puis grâce à eux je vais utiliser à tout bout de champ leur merveilleuse expression "l'amour avec les mains".
Musicalement parlant, je vais faire court parce que j'ai l'impression de me répéter dans chaque chronique, c'est pas mièvre. C'est brut. C'est de la bière avec des poils. Avec de la saucisse à la transpiration. Rien de niais. Vachement efficace. Sur Page Blanche, on peut même gueuler avec eux, ça fait du bien.

Puis dans Lazy Bastards, y a Seb.
Seb, c'est Spade c'est lui qui nous a fait notre merveilleux SEXY logo. Merci genre 999999999 milles fois parce que j'ai été super chiante (comme d'hab). Ce mec est doué.

Donc, leur EP entier est écoutable sur leur myspace. -> Lien.

Puis y a un webzine aussi, Kulture pour Junkies. (Bon la dernière news date du 14Juillet, mais bon les chroniques montrent que leurs auteurs ont un doigté proche du divin)

Sur ce, je vais faire une pizza au caca.

Vendredi 26 mars 2010 à 9:30

Une fois de plus, je sèche. Pour de bonnes raisons hein ! Trop de boulot que je ne finirais jamais à temps si je le gaspille en allant en cours (ah-ah-ah).
Et je me retrouve une fois de plus, à me dire que bon, si je pouvais écrire un article par jour, ça serait cool.


RDB, comme Rising Dead Boys (traduction : Les Mecs morts nés, plus ou moins.)
Mais qu'est ce que c'est ? Bah c'est simple, ce sont les garçons les plus fréquentables du 13.
Ce collectif organise des concerts sur Marseille, Aix, Salon etc. (Ce sont eux qui ont organisé le concert de Tim Vantol sur Marseille, si je ne m'abuse.)
Le RDB c'est aussi un état d'esprit, comme le dit si bien Lunch, eux, ne font pas du punk pour faire du fric. Ils sont passionnés, ils aiment ça. Certes, ils disent tous ça au début, mais j'aime à croire que eux, le pensent réellement.
Le Rising Dead Boys comprend trois groupes (de potes) : Lunch, The Cheerleaders et Real Threat.
Je sais pas trop comment j'en suis venue à faire amie/amie sur Myspace avec Real Threat étant donné qu'au début, je n'étais pas fan (j'ai dit au début!). Puis après quelques mois de copinage avec Phil (bassiste des Real Threat) voilà qu'il me demande, des larmes plein les yeux, d'héberger les deux autres groupes du RDB : Lunch & The Cheerleaders (le report de mon Weak Hand avec eux, est un peu après sur le blog.) Voilà, comment j'ai rencontré ces zozos.

N'ayant pas encore le maxi de Real Threat, je ferais donc ma chronique RDB, sur l'EP de Lunch et le Maxi des Cheeleaders.

Tu parles d'un monde ouvert,
Lunch :

http://amazing.rocknroll.free.fr/Massilia%20Burning/Divers/Lunch-01.jpg
L'EP commence par le tube "Comme un jeu vidéo". Toumtoum. Ca commence fort. Ca crie, ça braille, ça hurle. Les "oh oh" marchent toujours aussi bien sur moi, je secoue la tête. Je connais les paroles par coeur, grâce à la petite feuille A4 pliée soigneusement dans la pochette du CD. Des intros à la basse, des riffs énergiques et entrainant, des paroles revendiquant les valeurs des Lunch : pas de drogue, pas de viande, pas de McDo. Et comme ils le disent si bien 'pas besoin de ça pour s'amuser'.
L'EP se finit avec une chanson de presque de 6min (oui oui!) et en plus c'est ma préférée : Rising Dead Boys parce que bon, c'est quand même LA chanson sur laquelle on peut faire un twist en concert, et ça, c'est cool.
En gros, c'est du punk rock français comme je les aime. Génération GxP. A vraiment vraiment voir en concert, parce qu'ils donnent vraiment la patate. Ces petits mecs là ont un putain de talent, ça promet de jolies choses pour l'avenir. Affaire à suivre, donc.

Screaming for Freedom,
The Cheerleaders :

http://www.lunchlunch.fr/cheer.jpg

Je voulais commencer la chronique par un truc du genre "Le Maxi commence par des cris de pompom girls" mais je l'ai déjà lu quelque part. Alors je commencerait pas "Très chouette titre d'intro, je vous laisse la surprise!"
Le Maxi commence, réellement par "Don't come around (and fuck with us)". Généralement, je suis pas fan des groupes français qui chantent en anglais, mais la voix rauque d'AD se marie très bien avec la langue de Britney Spears. C'est trop court. Je voudrais que toutes les chansons dure au moins 5min. Sur Together j'ai même un petit orgasme musical : Batterie + Basse + Oh Oh Oh. Ce groupe a cette espèce de truc magique qui fait crade et propre en même temps, et bordel qu'est ce que c'est jouissif.  J'ai surkiffé les paroles d'Angry Young Man, on l'est tous un peu, en fait. Tout le maxi est très énergique et énervé.  Il se termine avec une petite note mélo. C'est peut-être sur cette chanson que j'ai le moins accroché, Love Attempt. Mais rien que pour l'intro et le "Your legs around me and your back against the wall", il est au même niveau de jouissance auditive que les autres titres.

Sinon, oui, je vais me sortir les doigts du cul pour me procurer le maxi de Real Threat, je suis désolée tout ça.

Donc, les RDB sont à voir en concert. Ce sont mes chouchous de coeur parce qu'en plus de faire de la musique relativement cool, ils sont ultra adorables. Comme quoi, il n'y a pas que des connards dans le punk rock.




Jeudi 25 mars 2010 à 16:10

Je ne sais pas trop comment, je ne sais pas trop pourquoi, j'ai eu juste une énorme envie de réécouter les premiers groupes de punk rock que j'aimais au temps du lycée. C'est certainement du à l'entrevue faite par/pour Tominardi. (Lisible lundi).
Donc me voilà avec la discographie presque complète (il me manque leur dernier album) de
Rufio qui tourne en boucle. Certainement trop fort, désolée connard de voisin qui n'écoute que du rap. Je sais que tu n'aimes pas. Oh et puis, je t'emmerde.
Je devrais être en cours, je préfère bosser sur ma lettre de motivation, ma note de synthèse et mes projets pour la fin de l'année. Enfin, théoriquement.
Pour l'instant j'avance juste très bien les HIMYM. J'ai honte.
Enfin bref, plus les chansons avancent, plus je me dis que c'est vraiment du pop punk mélo pour gamines. Mais pour assumer mon écoute, je dirais que c'est rempli de souvenirs.
Rufio ont sorti leur premier album en 2001 et ils existent encore ! Pour preuve, après 3 ans sans avoir sorti quoi que ce soit voilà que leur EP The Loneliest est sorti fin janvier et que leur prochain album devrait voir le jour relativement bientôt.

Un tube, du skate & des plans avec fisheye. Mais qu'est-ce qu'elle est presque punk cette vidéo...
 (non, mais c'est un drame de ma vie ça aussi, que je ne sache pas faire de skate)

Dimanche 21 mars 2010 à 17:30

Iseut multiplie les bonnes idées.

En avril, ne te découvre pas d'un fil (sauf en concert). Les groupes à voir ou à revoir sur Montpellier (et ses environs).
Je ne sais pas si je pourrais aller à tous les concerts étant donné que le BTS arrive à grands pas, on va faire ça chronologiquement.

1er Avril
:
Ultra Vomit + Hellhounds @Secret Place, St Jean de Vedas.
(Non ce n'est pas un endroit secret, c'est juste la salle de concert de Tout A Fond (la TAF pour les intimes), asso dans laquelle je suis plus ou moins bénévole.) Je n'aime pas, je n'irais pas, mais bon, y a le bassiste des Justin(e) quoi.
Donc je vous proposerai plus d'aller voir Flying Over (garage punk) au Mojomatic, Montpellier.

8 Avril :
The Dirty Virgin @UP&DOWN, Montpellier.
Du punk de Strasbourg, qui chantent en anglais. En écoutant leur myspace je me suis dit que ça pourrait être une grosse claque.

10 Avril :
Agnostic Front + This is Hell + Call to Preserve + Raspoutine @Secret Place, St Jean de Vedas.
Agnostic Front quoi. Rien d'autre à ajouter, du Hardcore New-Yorkais. Incontournable. Je veux y être (si je ne suis pas en virée burlesque à Aix)

14 Avril :
Street Dogs + Fuck Facts @Secret Place, St Jean de Vedas.
De l'Irish Punk. Je vendrais tout ce que j'ai pour y aller (on croise les doigts, on ferme les yeux très fort et on espère y aller).

C'est presque tout pour l'instant. J'uppgraderais au pire !

Mardi 9 février 2010 à 13:25

Rapportage
Samedi 6 Février, Salon de Provence au pays du Vin Rouge.

J’ai écrit des petits bouts de report (à prononcer à l’anglaise, merci) du concert à Bordeaux sur un poster/dessin de Chester d’un Punk Rawk datant de 2006. Je devais le mettre sur l’ordi hier, mais la fatigue (et la flemme) ont  remporté une petite victoire sur moi. Je suis au boulot, et au lieu de manger avec tout le monde dehors, je suis sur mon portable en train d’écrire ces lignes. J’ai peur d’oublier des événements relativement important, au pire je ferais des updates.

Alors voilà, me voilà dans le train pour Bordeaux, je n’ai pas pris celui de Thomas parce qu’il était archi complet et que payer un billet de train 90€ ça fait mal aux fesses.  Premier soucis de la journée : je dois attendre deux heures toute seule, je n’arrive pas à me connecter à internet dans cette putain de gare, la TAF est fermée, mes potes sur Montpellier sont en train de dormir… Bon ben, tant pis.

J’attends. Le train arrive, je regarde mon billet pour savoir dans quel wagon je suis : voiture 13 place numéro… Ah bah y a pas de numéro. Je vais me renseigner, en gros, je peux m’assoir où je veux. Youpi. Je rentre dans la fameuse voiture 13 et là, rire nerveux : c’est complet partout. J’attends debout, la basse encore sur les épaules. Premier arrêt. Je me jette sur la première place libre. Trop bien, je vais pouvoir m’endormir enfin un peu… Hé bien non. Devant moi une petite fille et sa grand-mère qui apprend l’alphabet. Avec la chanson qui va bien ! La grand-mère voit que je tente de fermer les yeux, elle lui demande d’arrêter de chanter. La gamine se tait. 5 minutes plus tard j’entends « Emma, arrête, laisse la ! » J’ouvre les yeux, je sursaute : la gamine était à 10cm de mon sublime visage tout endormi. Bon, ben, je crois que je dormirais plus tard.

La petite fille et la grand-mère sorte une heure plus tard, je suis toute seule dans le compartiment, je me calle contre la fenêtre, trop heureuse de pouvoir ENFIN pioncer un peu. Hé bien, non, toujours pas je récupère une jeune fille qui lit un livre et une dame de 40/50 ans. Cette dernière regarde fixement l’étuis de la basse. Elle engage la conversation : « C’est une guitare ? –Non. –Une basse ? –Oui . –Ah oui, je me disais bien aussi, c’est plus plat qu’une guitare. –Hm hm. – Et c’est la votre ? –Bah oui. –Et vous jouez dans un groupe ? –Ouais. –Vous faites des concerts ? –Oui, on en a fait un sur Montpellier et là on va jouer à Bordeaux. –Aah ! Bah ma fille aussi fait de la musique, elle cherche à percer dans le milieu, je vous laisse son myspace si vous voulez une chanteuse, on sait jamais. –OK, merci c’est gentil. Mais notre chanteur est très bon, puis on fait du punk et je trouve qu’une voix de fille ça passe souvent mal. –Et vous venez d’où ? –D’Aix. –Aah ! J’ai habité à Salon ! Vous arrivez à jouer là bas ? –Hm hm. » (Voyant que je risquais de dire la merde j’ai préféré fermer les yeux et imiter un gros dodo.) Après cette merveilleuse discussion la pipelette décida d’emmerder la femme qui était en train de lire « Le titre donne pas très envie.  –Ah non, mais c’est tiré d’un site en fait, qui raconte des anecdotes plutôt marrantes de la vraie vie –Blablabla. » (La meuf était en train de lire le livre Vie de Merde, voilà). Je n’ai toujours pas dormi. J’arrive à Bordeaux. Je comprends pas trop ce qu’il m’arrive, je suis épuisée. Thomas m’a envoyé un sms pour me dire qu’il est dans le train avec sa copine (je l’ai relu le lendemain, et en fait il disait qu’elle était dans MON train, bon bref). Il m’appelle pour me dire qu’il a perdu je sais pas quoi, enfin, une fois de plus je ne comprends rien. Adrien me téléphone pour me dire qu’il faut que je prenne le tram toute seule. Trop d’infos d’un coup. Le temps de retirer mon ticket et j’ai déjà tout oublié. Une fois dans le tram, je vois plein de jeunes italiens munis de drapeaux, qui gueulent et qui draguent. Ils sont tous dispersés. Bon, je me dis que quand je changerais de ligne, j’aurais la paix. Hé bien noooon. Parce qu’ils prennent le même tram que moi. Je sais plus dans combien d’arrêt je dois descendre alors je reste debout. Grave erreur. Je me retrouve au milieu d’une bande de 5 racailles boutonneuses et moches (tellement moches que j’arrivais pas à dévier mon regard d’eux). Ils commencent à emmerder les italiens. Ils leur montre leur super t shirt de l’Algérie. Ils se moquent d’eux parce qu’ils ne comprennent pas leur/notre langue, ils les insultent, insultent leur mère, puis un italien commence à enlever son t shirt, l’autre demande qu’on lui tienne son sac. Ils commencent à se pousser, les portes s’ouvrent (arrêt Victoire, le mien ! Youpi !). Je me dépêche de sortir parce que c’est pas comme si j’étais au milieu de tout ça depuis le début, mais… si. Je cherche l’épicerie de nuit, parce que je sais que c’était juste à côté, mais je ne vois rien. J’appelle Adrien qui ne répond pas, j’appelle Thomas qui ne répond pas, j’appelle Will qui me répond et qui me dit de continuer à marcher, je lui demande si c’est à côté d’une autre épicerie de nuit qui a un truc rouge lumineux avec écrit 7/7 il me dit que non, c’est bleu. Je ne vois rien de bleu. Voilà, je suis perdue,  je le sais !  Et en fait… Non. J’avais raison (mais Will aussi un peu). On rentre limite en courant parce que le concert des Cheerleaders venait de commencer. Et là, toute la fatigue a foutu le camp. Je me suis mise à bouger tout mon corps à chanter des « oh ohohoh » quand je pouvais. J’ai même fait un presque  pogo avec Will. Hinhin. Bon, par contre, les lumières étaient à chier du coup, on voyait quasiment rien. Les Cheerleaders eux, assurent. Je suis surprise qu’Adrien réussisse à chanter. Je suis tout aussi surprise qu’ils sautent tous partout (enfin, sauf Mathieu, parce que sauter derrière une batterie c’est pas ce qu’il y a de plus facile à faire). Ils ont la pêche, encore plus qu’hier, c’est rock’n’roll encore plus qu’hier. Pour la chanson qui a pour titre « Nouvelle 2 » on a eu droit à un « Non non, ça va pas, on recommence là ! » Certes c’était bien moins carré qu’hier, mais c’était plus pêchu !

Durant la pause,  on part acheter à bouffer dans une épicerie qui pue les toilettes. Hors de question. Ca sera donc un khebab (putain, voilà le genre de détails totalement useless).  Je colle un autocollant du Weak Hand Tour sur un tuyau qui doit certainement servir à l’évacuation de l’eau de pluie. On descend parce qu’il fait froid.

 Alors je sais même plus le nom du deuxième groupe mais c’était certainement un de leur premier concert, ils étaient gavés jeunes (ouais, je parle bordelais maintenant,  et le public devait certainement être leur copains de classe. Du coup, on reste un peu à l’écart pour se moquer d’eux. On en profite avec Adrien pour s’entrainer au Twist. Ils jouent trop longtemps, c’est insupportable, leur dernier morceaux est interminable. Pour faire bref, c’était de la torture.

C’est au tour de Lunch de jouer. Trop contente, je saute partout, je me mets devant. Et voilà, je pense que je peux faire exactement la même remarque que pour The Cheerleaders, ils ont carrément plus la pêche que la veille, alors que la nuit était courte. La veille il m’avait dédicacé « Retourne ta chemise » ce soir là, ils ont eu un petit mot pour moi juste avant ce titre, alors voilà, j’en viens à me demander s’ils voulaient me faire passer un message ? Dommage pour les trois derniers morceaux qui ont du s’enchainer rapidement pour cause de manque de temps (on remercie le groupe de gamin d’avant là ou pas ?). Mais bon, notre entrainement intensif  a permis à Adrien et moi, de faire un twist qui aurait rendu vert de jalousie John et Uma dans un célèbre film de Tarantino. Merci Wil pour ce contact épaulesque durant le concert ! Merci à Thomas aussi pour m’avoir fait croire l’espace d’un instant qu’il allait galocher un garçon (le chanteur des Cheerleaders).

Quatrième et dernier groupe du soir : the Bo(t)L (on était hébergés par la guitariste, merci à toi). Bon, j’en ai pas vu parce que j’ai préféré tenir compagnie à ceux qui faisait les entrées, dire du mal des gens, me moquer d’un garçon qui pensait avoir un ticket avec un autre garçon qui lui avait l’air d’avoir une copine, me moquer également du mec qui s’est ramassé comme une grosse merde devant le bar (on apprendra le lendemain matin que c’était le frère d’une des Bo(t)L), chanter the Blur en faisant des signes à ceux à l’autre bout de la salle (me moquer de la fille qui pensait qu’on lui faisait des signes), aller consoler un garçon qui avait l’air de bader sur le canapé (on apprendra plus tard que c’était le pote de celui qui s’était vautré). Mais bon, je n’ai pas pu m’empêcher de chanter Blitzkrieg Bop des Ramones.

Suite à ça on se casse chez Léa (encore merci) pour dormir comme des gros cacas.

Debout 10h, café, C3, train, re train, j’oublie mon ordinateur portable (mais je le retrouve !). Arrivée à Montpellier, bouchons, j’arrive avec trop de retards alors que toute la bande de salonais m’attendent déjà. On charge les voitures. Les au revoir sont rapides. Je ferme la porte. Je m’assois sur le canapé, vidée de tout, je verse une larme parce que merde, c’était un putain de Weak Hand.

Maintenant j’ai décidé de me faire appeler MJ, de limiter la viande de plus possible, je fumerais plus que des cigarettes roulées avec un filtre, et je porterais quasiment tout le temps mes badges. Il y a un placard relativement vide dans ma chambre, je vais en faire mon sanctuaire à RDB, un peu comme ce qu'avait Elga Pataki dans sa chambre pour Arnold.


Par ici on écoute Lunch & The Cheerleaders.
Et même que là on peut lire le report d'Adrien des Cheerleaders (merci!)

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